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Contexte :
Aux premières heures du 7 octobre, des groupes militants palestiniens dirigés par le Hamas ont lancé un assaut massif contre Israël en tirant un barrage de roquettes depuis Gaza. Le Hamas a invoqué les tensions concernant la mosquée Al-Aqsa et l'expansion des colonies juives pour justifier cette attaque. Il a baptisé cette attaque "Opération déluge d'Al-Aqsa". Les militants ont infiltré le territoire israélien, attaqué des installations militaires et des civils, et pris de nombreux otages. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont lancé des frappes aériennes à Gaza en réponse à cette attaque et ont baptisé leur contre-offensive "Opération épées de fer". Cette attaque a eu lieu pendant la fête juive de Simchat Torah, un jour après le 50e anniversaire du début de la guerre du Kippour, qui avait également commencé par une attaque surprise. Les conflits armés se poursuivent et affectent non seulement les zones de conflit immédiates, mais aussi l'arrière-pays.
La violence aux frontières et au-delà :
- Fréquence des échanges transfrontaliers Depuis que le Hamas a lancé des attaques dans le sud d'Israël, des échanges de tirs ont eu lieu entre les FDI et des groupes militants basés au Liban, notamment le Hezbollah et le Jihad islamique palestinien. Le 16 octobre, les FDI ont commencé à évacuer les résidents situés dans un rayon de 2 kilomètres autour de la frontière libanaise. Les zones concernées comprennent Reger, Dishon, Kfar Yuval, Margaliot, Metula, Avivim, Dobb, Ma'ayan Baruch, Baram, Manara, Yiftah, Malkiah, Meshgav Am, Yaraon, Dafna, Arab al Aramsha, Shlomi, Natua, Ya'ara, Shtula, Matat, Zerait, Shumera, Batzat, Adamit, Rosh Hankara, Kfar Giladi, et Hanita. Un jour plus tôt, les civils ont été interdits d'entrer dans la zone située dans un rayon de 4 kilomètres de la frontière commune avec le Liban. Cette région a été désignée comme "zone militaire fermée".
- Des escarmouches entre les forces militaires israéliennes et syriennes ont également été signalées dans la région du plateau du Golan. Le 12 octobre, Israël a lancé des frappes aériennes sur le plateau du Golan. Aéroport international de Damas (DAM) et aéroport international d'Alep (ALP)Les deux aéroports ont été gravement endommagés et rendus inopérants. Par la suite, le 14 octobre, l'IDF a de nouveau pris pour cible l'ALPLe gouvernement syrien a indiqué que les services de l'ALP avaient repris, mais que la DAM n'était toujours pas opérationnelle. Le 16 octobre, le gouvernement syrien a indiqué que les services de l'ALP avaient repris, mais que la DAM n'était toujours pas opérationnelle.
- Cisjordanie : Les tensions se sont aggravées en CisjordanieSelon le ministère de la santé de l'Autorité palestinienne, 52 Palestiniens ont été tués lors d'affrontements avec les forces de défense israéliennes, de raids d'arrestations et d'attaques de colons juifs au cours de la semaine écoulée. Plus de 200 personnes ont été arrêtées dans la région.
Ressortissants étrangers évacués :
De nombreux pays à travers le monde ont fait des pieds et des mains pour assurer le retour en toute sécurité de leurs ressortissants dans leur pays d'origine.
Inde : Le gouvernement indien a mis en place le programmeOpération AjayL'Union européenne a demandé à l'Union européenne de rapatrier ses ressortissants bloqués dans un pays en proie au conflit, Israël.
Canada : Air Canada a exploité deux vols spéciaux les 13 et 14 octobre d'Athènes pour rapatrier les Canadiens et les résidents permanents d'Israël.
Les États-Unis : Le département d'État américain a commencé à fournir des vols charters pour aider les Américains à quitter Israël à partir du 13 octobre.
Le Royaume-Uni : Le 12 octobre, le gouvernement britannique a mis en place son premier vol vers Tel-Aviv pour faciliter l'évacuation de ses citoyens d'Israël.
Pologne : Le 8 octobre, le gouvernement polonais a annoncé qu'elle évacuerait ses ressortissants d'Israël en raison du conflit actuel entre Israël et les militants palestiniens.
Thaïlande : Le 9 octobre, le gouvernement thaïlandais a annoncé son plan d'évacuation. Au moins 24 ressortissants thaïlandais ont perdu la vie dans le conflit.
Les pays suivants ont également a procédé à des évacuations de leurs ressortissants de cette région déchirée par la guerre : France, Allemagne, Brésil, Arménie, Australie, Argentine, Corée du Sud, Thaïlande, Ukraine, Chili, Colombie, Danemark, Islande, Italie, Mexique, Pologne et Espagne. Les ressortissants étrangers qui se trouvent actuellement en Israël ou dans les territoires palestiniens doivent immédiatement contacter la mission diplomatique de leur pays pour obtenir une aide d'urgence.
Derniers développements politiques
- États-Unis: Le président américain Joe Biden prévoit de se rendre en Israël le 18 octobre avant de se rendre en Jordanie pour y rencontrer le roi Abdallah, le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et le président palestinien Mahmoud Abbas. M. Biden a déjà mis en garde l'Iran et le Hezbollah libanais contre une escalade du conflit.
- L'Iran : Au cours des quatre dernières décennies, les dirigeants iraniens ont toujours maintenu une position hostile à l'égard d'Israël. Le 16 octobre, le ministre iranien des affaires étrangères a lancé un avertissement à Israël, déclarant qu'il pourrait prendre des mesures dans un avenir proche, alors qu'Israël se prépare à une invasion terrestre dans la bande de Gaza. Le ministre a souligné que le Hezbollah ne tolérerait aucune action israélienne dans la bande de Gaza sans riposter et a évoqué la possibilité d'une intervention de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. "mesures préventives".“
- Commission européenne : La Commission européenne a annoncé le 16 octobre qu'elle mettrait en place une pont aérien humanitaire sur l'Égypte pour fournir des abris, des médicaments et des kits d'hygiène. Les convois de secours attendent actuellement près d'El Arish, en Égypte. La France et le Royaume-Uni ont annoncé une aide supplémentaire de respectivement 10 millions et 12,2 millions de dollars pour les civils palestiniens.
Vols concernés :
La situation concernant les vols à destination de Tel Aviv pouvant évoluer, il est conseillé aux passagers de se tenir informés auprès de leurs compagnies aériennes respectives et de vérifier les mises à jour concernant les opérations de vol.
Vols suspendus ou détournés :
- Les compagnies américaines United Airlines, Delta Airlines et American Airlines ont suspendu leurs vols vers Tel Aviv.
- Les opérateurs européens, dont Lufthansa, Air France, Finnair et Wizz Air, ont également suspendu leurs services.
- British Airways a d'abord annulé tous ses vols réguliers à destination de l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv.
- EasyJet a annulé ses vols vers Tel Aviv en début de semaine dernière, et ceux-ci restent suspendus jusqu'à nouvel ordre.
- La compagnie portugaise TAP a suspendu ses vols la semaine dernière et propose des remboursements ou des reprogrammations sans frais supplémentaires.
- La compagnie aérienne Emirates de Dubaï a annulé toutes ses liaisons avec l'aéroport Ben Gurion jusqu'au 20 octobre.
- La compagnie chinoise Hainan Airlines a annulé les vols reliant Pékin et Shanghai à Tel Aviv jusqu'au 31 octobre.
Vols en service :
- Virgin Atlantic a annoncé la reprise de l'un de ses deux vols quotidiens entre Heathrow et Tel Aviv le 20 octobre.
- La compagnie aérienne israélienne El Al assure ses vols comme prévu.
- Air Serbia et Ethiopian Airlines proposent des services limités.
- Etihad Airways assure un vol quotidien entre Tel Aviv et Abu Dhabi.
- Bluebird Airways poursuit ses vols réguliers entre Tel Aviv et les villes grecques d'Héraklion et d'Athènes, ainsi que Larnaca à Chypre.
- Georgian Airlines poursuit ses services entre Israël et la Géorgie.
Ramifications mondiales :
- Le conflit régional en cours suscite des appréhensions quant à son impact global. L'une des principales conséquences est l'augmentation du risque de crimes haineux, d'attaques de loups solitaires, de harcèlement et de protestations en raison des émotions exacerbées des deux côtés. Pour répondre à ces préoccupations en matière de sécurité, les pays peuvent mettre en œuvre des mesures de sécurité renforcées pour protéger leurs populations et préserver l'ordre public.
- La nature sensible du conflit israélo-palestinien suggère que Rassemblements pro-palestiniens et pro-israéliens persistera dans le monde entier. Ces événements offrent aux individus et aux groupes des plateformes pour exprimer leur solidarité avec l'une ou l'autre des parties au conflit. Les rassemblements peuvent varier en taille et en intensité, allant de manifestations pacifiques à des événements plus conflictuels.
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